Une carrière en dent de scie pour cet auteur compositeur et interprète qui a marque sa génération et dont certains des titres sont devenus des classique de la chanson française. Nicolas Peyrac fait d’abord remarquer ses talents d’auteur compositeur avant celui d’interprète en écrivant des chansons pour d’autres artistes. Il faudra attendre 1975 et la chanson “So far away from L.A.” qui le propulse sur le devant de la scène; Il multiplie alors ses passages sur les scènes françaises avant de connaître un période plus sombre et creuse. Après la mort de Michel Berger, ami de toujours dont la disparition l’affect profondément, il part s’installer au Québec. Là-bas, il retrouve une véritable activité scénique.

Mélodie entraînante. Refrain qui reste dans la tête. C’est avec un humour pinçant et une humeur enjouée qua Nicolas Peyrac nous raconte avec une pointe de nostalgie les années 1950, dans un monde d’après-guerre où l’économie repart, les trente glorieuses n’en finissent pas de sourire et la consommation démarre sur les chapeaux de roue. Cette période de l’histoire, le petit Nicolas ne l’a pas connue. En revanche, son père, lui, en a été témoin. Passant en revue les figures qui marquèrent ces années-là, Peyrac rend hommage à son père en le glissant subtilement dans le texte. Le curieux mélange des personnages, tous mis au même plan, y compris son père, avait fait grincer quelques dents à l’époque de sa sortie.