La dynamite alimente la dynamique Agnès Bihl, cette artiste qui n’hésite jamais à toucher là ou ça fait mal. Douée d’un sens de l’humour et donc d’une écriture qui va avec, la chanteuse au regard malicieux et mutin ne se refuse jamais rien dans les thèmes de ses chanson: le viol, les comités anti-avortement… elle sait être grave, comique, militante! C’est en 1998 qu’elle débute dans les petites salles parisiennes et elle voue une profonde admiration aux grande plumes de la chanson notamment Allain Leprest et Charles Aznavour, qui l’a souvent invité en première partie de ses concerts.

Chanson qui n’est pas sans rappeler une façon très française de se moquer de soi-même. Méchante, voir tyrannique et sadique, Agnès Bihl dresse le portrait sans concession de la fille insupportable. En un mot celle qu’il ne faut pas rencontrer ! L’univers musical est classique dans sa forme, de la très bonne chanson populaire et côté texte, la plume est incisive, sans pitié et… méchante, quoi !