16/9

Morceau

2018

« 16/9 » en quelques mots

Un sujet grave évoqué de manière lumineuse : Daphné Swân nous surprend par son entrain et son dynamisme dans une chanson comme « 16/9 » où elle aborde avec le sourire, le racisme ordinaire* dont souffrent les personnes d’origine asiatique en France. Elle y raconte ce qu’elle ressent face au regard que les bonnes gens de son pays, la France, portent sur elle. Avec son verbe incisif, cette Ch’ti pur jus y affirme cette banalité : « Ma seule Asie est sur carte postale, pour moi c’est un rêve, pas une terre natale ». Elle se joue des stéréotypes, jusqu’au titre même du morceau qui fait référence au format grand et large des écrans, rappelant ses yeux bridés.
La musique de « 16/9 », tout comme le chant de Daphné Swân, est enjouée et entrainante, comme si le rire était finalement la meilleure arme face à la bêtise. Le piano, instrument cher à la musicienne, occupe toute la chanson, jouant les accords et la ligne de basse. À tout cela s’ajoute un léger jeu de batterie, qui ponctue subtilement la chanson tout en lui offrant plus d’énergie. Sur le refrain, une deuxième voix et un violon apparaissent qui décuplent l’ampleur du morceau.

* racisme ordinaire :

Préjugés raciaux répétés qui peuvent sembler anodins à ceux qui en sont les auteurs.

D’après les gens, Chine, Thaïlande, Japon c’est les mêmes Tant qu’on a les yeux bridés, on peut se faire brimer Et alors ? J’ai juste les yeux en 16/9

Paroles de "16/9"

Geisha, face de citron J’ai déjà entendu ces noms Mais ça n’me fait ni chaud ni froid Car je ne suis pas cette fille-là Je suis d’la troisième génération J’parle pas vietnamien à la maison Ma

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"16/9" par Daphné Swân, 2018

3:03

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