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Parcours
Mis à jour le 16 avril 2019

III.
Patachou - Nous les filles (1955)

Patachou

Au début des années 50, elle avait ouvert, un cabaret où de jeunes chanteurs venaient s’essayer. En guise de bienvenue, Patachou leur tranchait la cravate, nul n’y coupait, c’était la règle. Dans son antre, on vit ainsi démarrer cet ours bourru nommé Brassens et elle aida aussi Léo Ferré. Rien que ces deux contributions imposent gratitude et respect. Mais il y a mieux : sa voix, claire, puissante et vibrante, indomptée, un rien bravache, peut-être pas aussi poignante que celle de Piaf, mais d’une tonicité telle qu’en l’écoutant, on ne peut que s’extasier. Patachou ? Une sacrée femme !

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Patachou

Patachou - Nous les filles

4:13

Paroles de "Nous les filles"

Nous les souris les pin-up les en-cas Nous qu'on appell' les filles Qu'on soit de la haut' ou qu'on vienne d'en bas On est d'la mêm' famille Ramèn' ton bras Sinon ton mari'

"Nous les filles" en quelques mots

Dans ce texte d’un jeune Léo Ferré pas encore reconnu pour l’immense poète qu’il est, pointe l’insoumission du libertaire. C’est un véritable brûlot féministe avant l’heure et l’on s’amuse qu’il soit né d’une plume masculine. Patachou debout face au public se l’approprie avec les classe et détermination qu’on lui connaît. On l’imagine clamant le refrain les poings rivés aux hanches, le regard fier. C’est un air “rive gauche” dans ce que le terme a de plus noble et de plus abouti. Texte sans équivoque, musique un peu martiale : attention, les filles se pointent ! Et elles n’ont plus l’intention de se faire marcher sur les pieds.

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