La Bestiole

La Bestiole, c’est cette créature à deux têtes, quatre bras et un cœur qui se meut sur scène et bouscule tout sur son passage. Elle est un savant mélange de sensualité organique, de rage assoiffée et d’énergie rock.

Elle se montre sur scène pour la première fois en 2005, née de la réunion de deux artistes aux influences musicales plutôt éloignées. La première est empreinte de musique jazz latino et de chanson française ; le second a été bercé par le rock anglo-saxon. Elle, c’est Delphine Labey. Cette comédienne de métier s’est rapidement tournée vers le chant lyrique, l’écriture de textes et a appris la batterie en autodidacte. Elle en joue d’ailleurs debout. Sur scène, son corps envahit tous les interstices, sa voix envoûtante nous enveloppe et nous fait chavirer. Lui, c’est Olivier Azzano, il chante, nous ensorcelle avec les riffs lunaires et brûlants de sa guitare affûtée.

Ces deux êtres fusionnels sont par-dessus tout épris de liberté, ils se disent amoureux de leurs chansons et éprouvent un plaisir immense à les offrir à leur public. Leur musique sonne comme un bourdon entêtant, une boucle lancinante qui nous happe et nous met dans un état de transe certain. Leurs textes ciselés et taillés pour la scène nous plongent dans des univers singuliers qui parlent de rencontres, d’histoires d’amour, de sexe, de voyage… On ne peut être que conquis par ces inséparables, lauréats du Grand Zebrock en 2009, toujours prêts à mettre leur générosité sauvage au service de la scène !

Par Zebrock
Crédits photo vignette : Gilles Crampes