Dance

La dance, aussi appelée EDM (electronic dance music), n’a pas très bonne réputation auprès des amateurs experts de musiques électroniques. Et pour cause ! La dance revendique un seul et unique but : faire danser un maximum de personnes.

En effet, ce genre issu des musiques de machines a un modèle de choix : sa grande sœur la disco. Le premier tube de dance est d’ailleurs un condensé de l’atmosphère métallique, synthétique et futuriste qu’offre l’electro et de la chaleur sulfureuse de la disco. Il s’agit de « I Feel Love » sorti en 1977, un morceau d’une richesse incroyable incarné par la diva Donna Summer et concocté par le duo de producteurs Giorgio Moroder et Pete Bellote.

Considérée comme la version grand public voire « commerciale » des musiques électroniques (techno, house ou électro), la dance est une musique de club, assumant son côté pop et populaire, qui est de toutes les fêtes, se joue dans des salles de concert, des boîtes de nuit, des stades. Elle a ses stars (Steve Aoki, Avicii) et ses rendez-vous (Electric Daisy Festival aux Etats-Unis, Tomorrowland en Belgique). Ici, la boite à rythmes, le sampler, les battements répétitifs et envolées pop chantées sont là pour plonger le fêtard dans un état de transe joyeuse et décomplexée. On est loin de caractère subversif et libertaire, des rave parties clandestines de la techno des origines. Mais qu’importe, la dance se diffuse partout, passe à la radio et brasse sur les pistes de danse toutes les couches de population. En effet, qui n’a jamais entendu « I Got A Feeling » des Black Eyed Peas, produit par un certain David Guetta ? Musique mondiale, globale et mondialisée par excellence, la dance est la partie visible de l’iceberg des musiques électroniques.