Morceau
En avril 1974, quatre Suédois au look extravagant, deux hommes et deux femmes, remportent une victoire historique sur la scène du Dome de Brighton. ABBA, c’est leur nom, se classe en tête de l’Eurovision et offre à la Suède, une aura musicale unique dans le monde entier. Ce groupe d’europop et de disco, alors inconnu hors des frontières scandinaves, a réussi ce tour de force avec un morceau à son image, léger, dansant et scintillant, « Waterloo ». Drôle de nom pour un tube composé spécialement pour l’Eurovision ! Il évoque, pour les Français, la capitulation de Napoléon en 1815 après une terrible bataille dans la plaine de Waterloo en Belgique, contre une coalition d’armées européennes menées par les Britanniques.
Le texte de « Waterloo » écrit par la moitié masculine d’ABBA et leur manager Stig Anderson, s’inspire de cette cuisante défaite pour mettre en scène l’histoire d’une femme déposant les armes face à l’être aimé. Le laisse-t-elle partir ou accepte-t-elle ses avances ? A vous de juger. « Waterloo », c’est bien la grande Histoire qui marque l’histoire intime de chacun…
En chantant l’amour malheureux, thème universel, sur un rythme entraînant, ABBA a conquis le monde avec ce titre qui sera numéro 1 des charts en Irlande, en Allemagne et au Royaume-Uni pendant de nombreuses semaines avant de déferler de l’autre côté de l’Atlantique.
Avant 1974, lors du concours Eurovision, personne du monde anglo-saxon ne voulait entendre une musique qui venait de ce pays du nord (la Suède). Avant 1974, on envoyait des cassettes et je vous jure qu’elles étaient jetées à la poubelle !Björn Ulvaeus, membre de ABBA, extrait du documentaire « ABBA Forever » de Chris Hunt, 2020
My, my, at Waterloo Napoleon did surrender Oh yeah, and I have met my destiny In quite a similar way The history book on the shelf Is always repeating itself Waterloo – I was defeated,…
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