Style
Le soundpainting est une langue des signes bien particulière. Ce moyen de communication doit son apparition au compositeur américain Walter Thompson qui a mis au point ce langage gestuel en 1974, à New York. Son diplôme du Berklee College of Music en poche, Walter Thompson s’installe dans la ville de Woodstock où il commence à étudier de près les instruments à vent. C’est au cours de ses recherches qu’il s’intéresse plus particulièrement au langage du musicien, au-delà de son instrument. Les gestes, et le corps en général, voilà ce qui attise la curiosité du compositeur, comme s’il s’agissait de prolonger l’expérience de la musique en explorant de nouvelles manières d’exprimer cet art, par le corps. Progressivement, un langage codifié émerge, au service de l’expression artistique. Ce nouveau langage permet de travailler à la fois sur le rythme, le volume sonore, la répétition, les boucles, le souffle. Le soundpainting devient ainsi un puissant moyen de communication entre les artistes, en temps réel. Un chef d’orchestre distribue ainsi la « parole » aux musiciens, au moyen de gestes et de signes. Ce langage des signes tout en musique crée du mouvement dans l’orchestre et enrichit les interprétations possibles des partitions musicales. Initialement créé dans le domaine de la musique, le soundpainting s’est par la suite mondialisé et s’est adapté à d’autres disciplines d’art vivant comme la danse, le théâtre ou les arts visuels.
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