Sidiki Diabaté

Né en 1992 à Bamako, Sidiki Diabaté fait partie des musiciens maliens les plus connus de sa génération, dont le nom court dans les oreilles au-delà des frontières du pays, sur le continent africain… jusqu’en Europe et aux États-Unis. Il est issu d’une prestigieuse lignée de griots : son père Toumani Diabaté et son grand-père Sidiki Diabaté ont tous les deux eu de grandes carrières internationales. L’instrument fétiche de la famille Diabaté ? La kora. Du grand-père au petit-fils, ces musiciens ont acquis un style de jeu spécifique, qui utilise simultanément quatre doigts, leur permettant d’improviser tout en s’accompagnant.
Sidiki Diabaté se fait repérer très jeune en France en 2006, à l’occasion du festival ardéchois Images et Paroles d’Afrique, sa toute première scène à l’international. Il commence sa carrière musicale par un projet de kora en acoustique avec son père, avant de s’ouvrir à d’autres pratiques instrumentales, comme la guitare et le piano. Sa carrière décolle lorsqu’il décide de créer une afro-pop mêlant les sonorités traditionnelles de la musique mandingue aux tendances musicales des jeunes générations. Il introduit notamment la Musique Assistée par Ordinateur (MAO) dans ses compositions et rejoindra le groupe Génération Rap et Respect.
2015 est une année charnière pour Sidiki Diabaté : il intègre simultanément le groupe Lamomali fondé par Matthieu Chedid, Fatoumata Diawara, et son père ; participe à l’album Humanz de Gorillaz et obtient une nomination aux Grammy Awards.

En 2020, Sidiki Diabaté est accusé de violences conjugales, séquestration et harcèlement psychologique par sa compagne. Il passera quelques mois à la maison d’arrêt de Bamako et l’affaire ne sera jamais portée au tribunal. De tels faits ne viendront pas freiner sa carrière musicale, puisque l’artiste cartonne à Bercy en novembre 2023 et collabore avec des artistes français comme Gazo, Booba, Niska, Black M ou encore Aya Nakamura.