Instrument
En arabe, il existe une nomenclature spécifique pour classer les tambours en diverses catégories. Ces dernières incluent la forme, le nombre de membranes (ou peaux) et la présence, ou non, d’éléments vibrants supplémentaires (comme des cymbalettes).
Dans ces différentes classifications, on trouve le riqq, qui désigne un tambour sur cadre à cymbalettes.
D’environ 20 centimètres de diamètre, cette percussion, constituée le plus souvent d’un cadre en bois, d’une membrane en peau de poisson et de doubles cymbalettes en métal offre une multitude de sons et peut faire preuve d’une grande virtuosité.
Souvent utilisée pour tenir le rythme (à l’aide de plusieurs iqa’at ou cycles rythmiques) en groupe ou en orchestre, elle sert aussi d’instrument soliste.
Ce n’est donc pas un hasard si le riqq, qui existe depuis l’Antiquité, a perduré.
D’abord apparu chez les Sumériens, en Mésopotamie, il se serait ensuite exporté progressivement en Égypte, en Grèce, en Turquie… avant d’être introduit en Europe à partir du XIIIème siècle (et de donner, entre autres, le tambour de basque).
Bref, le riqq a traversé les continents et fût autant joué dans les musiques religieuses, les musiques populaires, que dans les musiques savantes arabes et arabo-andalouses.
Son usage n’a d’ailleurs jamais cessé puisqu’il est encore employé par la jeune génération dans bon nombre de musiques actuelles du monde entier.
"La Mésopotamie ancienne", carte tirée du dossier "Mésopotamie", Larousse en ligne
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