Artiste
Chicago
Née en 1946 à Chicago, Patti Smith, “ le mustang sauvage du rock’n roll “, débarque à New York à 21 ans les poches pleines de poésie. Elle y mène une vie de bohème aux côtés de son ami-amant, le photographe Robert Mapplethorpe, pour qui elle pose. Le livre qu’elle écrira sur leur relation, Just Kids, est devenu un presque classique bien en vue sur les étals des librairies arty.
La jeune femme peint aussi. Elle écrit, crée, fréquente la scène rock et folk new-yorkaise en pleine mutation en ce début des années 70. Charismatique et magnétique, celle qui s’est nourrie de Rimbaud, de Jean Genet, de William Blake et des poètes beat lit ses textes à voix haute sur scène. Les cercles branchés l’écoute. Ses lectures sont ensuite accompagnées de la guitare de Lenny Kaye avec qui elle fonde son groupe. D’écrivaine, elle devient chanteuse. De sa voix rauque et brute, Patti Smith l’androgyne transmet parfaitement la radicalité et la subversion des terribles seventies.
Avec son premier album sorti en 1976, Horses, la poétesse punk reçoit les acclamations de la critique et la reconnaissance du public, jusqu’en France. Elle marque de son empreinte farouche et lettrée toute cette décennie.
Après la parution de Dreams of life en 1988, un échec commercial malgré des chansons d’une force indéniable, Patti Smith s’éloigne et se consacre à l’écriture pendant des années.
Sa vie marquée par des deuils, des retours à la musique, de la création sous toutes ses formes, de luttes a fait l’objet de beaucoup de films et de documentaires. Madame Smith est devenue une icône certes, mais une icône pleine de verve qui foulera à nouveau la scène de la Fête de l’Humanité en 2025.
Vous trouvez qu'il manque un média ?
Créez un compte ou connectez vous pour suggérer d'autres médias.
Se connecter