Morceau
Bob Dylan et Joan Baez, artistes majeurs qui manifestent pour la paix et les droits civiques des noirs américains. Grâce aux Beatles, un vent musical frais et parfumé souffle sur la jeunesse. Cheveux longs et fleurs à la bouche, les hippies font sensation. Leur devise : amour, paix et liberté. Dans la foulée se popularisent les sonorités de la musique indienne et les mystiques orientales. On apprend à être tolérant et à s’ouvrir aux autres
C’est une chanson de l’immense chanteur américain Bob Dylan que Hugues Aufray a fait connaître en France. Cette chanson écrite en 1963 se fait l’écho des évènements d’octobre 1962 à l’université du Mississippi, située près de la ville d’Oxford. James Meredith, le premier noir à y être admis, n’avait pu pénétrer dans l’université et suivre les cours qu’avec l’aide de l’armée, l’accès étant bloqué par des gens qui souhaitaient maintenir la ségrégation. Hugues Aufray interprète une remarquable et fidèle traduction par Pierre Delanoë de cette chronique et emprunte le ton détaché de Dylan, pour mieux marquer les esprits sur ce fait divers ô combien révélateur d’une Amérique encore divisée et raciste
Cette chanson typiquement folk ne contient pas de refrain si ce n’est le gimmick de l’harmonica joué après chaque couplet. Une alerte dans cette chronique chantée ! La mélodie minimaliste est « un air de banjo joué à la guitare », comme le dit Dylan dans les notes de l’album. Nous n’y entendons que des instruments acoustiques. La vivacité du morceau contraste avec la gravité du thème abordé. On pourrait se surprendre à le siffloter !
Oxford Town On baisse la tête quand les clochers sonnent Le soleil ne brille pour personne N'allez jamais jusqu'à Oxford Town Il alla à Oxford Town Par la haine il fut suivi Seulement…
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