Morceau
Quelle curieuse sensation d’entendre le déferlement du champ lexical de la mort sur une rythmique si entrainante ! “ Mourir au club “ résonne comme le cri d’une jeunesse piquée au vif qui, à la nuit tombée, succombe à l’envie irrésistible de lâcher les rênes pour mener une double vie.
Le titre est un joyeux contraste entre la vie et la mort, entre les genres musicaux. La fête au club y est évoquée avec sirènes et récital d’enterrement en fond sonore. Les paroles, corrosives, semblent exprimer un sentiment d’urgence. Dès le premier couplet, un tableau apocalyptique est dépeint. Tout cela se déroule pourtant au départ sur un fond electro-pop doux et plutôt joyeux. Et puis soudain, le refrain, qui sans crier gare éclate, sur une rythmique de musique de club et de synthétiseurs stridents. Des nappes planantes viennent calmer le jeu quelques instants avant que le refrain ne reparte de plus belle.
Bagarre jongle entre les styles, les images et les mots. C’est comme si le titre avait été écrit d’une traite, au rythme de la vie menée en club par les cinq membres de Bagarre. “ Mourir au club “, paru sur leur premier EP en 2014, clôture également le deuxième album du groupe, “ CLUB 12345 “ sorti en 2018. Celui-ci évoque à plusieurs reprises la vie au club, la danse, l’amour, la nuit. Pas étonnant d’ailleurs que ces thèmes prennent autant de place chez ces musiciens qui se sont rencontrés… en soirée.
Une envie de meurtre, me sort du rêve Un mauvais sort, dit par les lèvres Prémonitions, meurtrières Sous l'oreiller, le revolver Mon sang se perd, dans la fumée Les yeux dealers, le livre du…
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