Malik Djoudi

Voilà un artiste de chanson pop installé dans le paysage musical francophone qui ne cesse de se renouveler depuis ses débuts. Ses quatre albums studio se suivent - une sortie tous les deux ans environ - mais ne se ressemblent pas. Dans sa composition, Malik Djoudi laisse une place importante aux synthétiseurs électroniques, aux percussions funk et disco presque, le tout teinté de mélodies parfois mélancoliques, parfois guillerettes.

Il a d’abord fait ses premiers pas dans le monde de la télévision et du cinéma, puis aux côtés de trois formations : Moon Pallas, Kim Tim et Alan Cock dans lesquels il signe les compositions et chante en anglais. Depuis 2017, il se consacre entièrement à sa carrière solo.

C’est avant tout en auteur qu’il se fait remarquer : Malik Djoudi manie les mots avec poésie, sensibilité et empathie au monde. Il collabore avec des artistes de l’esthétique chanson ou pop (comme Juliette Armanet ou Philippe Katerine) et il ose également travailler avec des artistes qui lui ressemblent moins comme Lala &Ce.

Celui qui reconnaît ne pas aimer sa voix s’inspire aussi bien de Bashung que de Gainsbourg, tout en ne se sentant pas capable de les suivre sur le même terrain. C’est la pop anglo-saxonne qui lui donne la force de continuer et de se projeter sur le devant de la scène. Le label défricheur La Souterraine l’accueille sur une de ses compilations, juste avant la sortie de son premier album sur Cinq7, maison d’édition de Bertrand Belin, Dominique A, Pierre de Maere. Il n’a pas fini d’épater et de belles années s’ouvre devant lui. Le public de la Fête de l’Humanité pourra le découvrir en 2025 pour un concert tout en délicatesse.