Morceau
Cet appel à la générosité, à la solidarité, affiche cette idée toute simple : la misère des uns concerne aussi les autres. Tout le show-biz de l’époque se range derrière Coluche et Goldman pour en témoigner. La chanson deviendra un hymne. Son message devrait sonner comme une évidence. Mais à l’évidence, l’idée n’est pas encore universellement partagée. Donc, le monde continue d’être injuste et cruel aux plus faibles, ce qui permet d’offrir un sens toujours renouvelé au joli mot d’Utopie. Sauf qu’avec les Restos, le mot se transformait en vrais paquets de pâtes, en boîtes de sardines, fruits et légumes. Là-dessus Coluche tira sa révérence. Désormais menacé de canonisation, il n’est pas certain que cela le ferait rire.
Moi, je file un rancard À ceux qui n'ont plus rien Sans idéologie, discours ou baratin On vous promettra pas Les toujours du grand soir Mais juste pour l'hiver À manger et à boire À tous…
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