Morceau
Le thème de la vieillesse, rarement présent dans le monde du rap, est ici admirablement traité sur un mode “old school”. Et ça sonne diablement : assemblage réussi de la musique et des mots qui s’imbriquent parfaitement. Dans ce texte, Mourad s’imagine tourner, avec une très grande sensibilité, les pages du “roman de la vie” : entre nostalgie et lucidité, colère et tendresse, il évoque le temps qui passe et la peur de vieillir. Ouvert par la rumeur d’une cours d’école, le morceau sonne acoustique, voire un peu blues, avec la guitare qui souligne le refrain, ce qui lui confère toute son authenticité.
Putain, j'me fais vieux, les années s'égrènent Autour de moi des familles s'font, des jobs s'enchaînent La peine sur les visages de certains La joie pour d'autres dès lors qu'la bonne fortune…
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