Gong

Bien que des écrits datant du VIème siècle aient prouvé l’existence d’un instrument similaire, le « gong » n’apparaît sous ce nom et la forme qu’on lui connaît aujourd’hui qu’à partir du XVIème siècle. En provenance de l’ile indonésienne de Java, cet instrument de musique idiophone* est lar-gement utilisé en Asie et en Afrique. On peut le suivre à la trace sur l’ensemble du globe. Instrument sacré, symbole du soleil, il représente le son de la création. Le gong est incontournable dans la pra-tique du bouddhisme. Dans la Grèce Antique, il aidait à faire passer les corps au royaume des morts.
L’étendue de sa plage de fréquence, allant de l’infrabasse à l’ultrason, en fait un instrument unique. Parfois en forme de bols, les gongs les plus courants sont faits d’un disque de bronze ou de cuivre pouvant varier de 15cm à 2m de haut. Les plus grands sont généralement suspendus à la verticale et diffusent un son très puissant, à sonorité pleine, comparable à celui d’une cloche.
Cet instrument est également utilisé dans la médecine holistique*. En effet, ses vibrations et ses ondes permettent de plonger un patient dans une méditation profonde et stimuleraient toutes les cellules du corps pour favoriser la guérison. Sa vaste puissance sonore et sa résonance multi-harmonique, en font un outil énergétique à part entière.

Un instrument de musique à percussion se dit idiophone lorsqu’il produit le son par lui-même, sans caisse de résonance.

Pratique alternative de la médecine visant à traiter le patient de sa globalité, en agissant sur le corps et l’esprit, au lieu de s’attacher uniquement sur la partie affectée par des symptômes.