Artiste
Lichtental, Empire d'Autriche
Franz Schubert est né en 1797 à Lichtenthal, ville alors située en banlieue de Vienne avant d’être intégrée à la capitale autrichienne en 1850. Considéré comme l’un des plus grands compositeurs de musique classique, il a été bercé par la musique dès son enfance grâce à l’éducation de son père. Ce dernier a rapidement cédé la main au Maître de musique de la ville, prenant conscience des talents certains de son fils. L’habileté du jeune Franz pour la musique en fait un remarquable multi-instrumentiste : l’alto, le violon, le piano ou l’orgue n’ont pas de secrets pour lui. Dès 11 ans, il se confronte à des musiciens plus expérimentés voire professionnels. Il réussit le concours d’entrée de la maîtrise de la chapelle impériale de Vienne. L’enseignement de qualité qui y est prodigué permet à Schubert d’approfondir sa formation auprès d’un maître de la composition et de contrepoint, le grand Salieri, alors directeur de la musique à la cour de Vienne.
Il compose ses premières grandes œuvres, les lieder “Marguerite au rouet” et “Le Roi des aulnes” en 1814 et 1815. Malgré ses dons évidents et sa passion pour la composition, l’adolescent revient au bercail et devient instituteur, selon la volonté de son père. Pas pour très longtemps. Timide, Franz Schubert n’a aucune prise sur ses élèves et quitte le métier au bout d’un année pour vivre de ses compositions. Un choix déjà audacieux et très “bohème” pour l’époque ! Il s’installe à Vienne chez des amis, se fait connaître par ses “schubertiades”, des réunions régulières dans un café où il joue du piano. Son œuvre atteindra les scènes viennoises dans les années 1820. Il compose en 1823 un cycle fameux de lieder “La Belle Meunière”, un second, très connu, “Voyage d’hiver”, en 1827. Il compose dans ces mêmes années d’autres pièces pour musique de chambre telles que les quatuors à cordes ou encore son très connu “Trio pour piano et cordes op. 100”. Malgré ces réussites compositionnelles, il reste mal reçu et incompris par ses contemporains, écrasé par l’aura immense des œuvres de Beethoven, qu’il admire autant qu’il craint. Franz Schubert reste très complexé et doute beaucoup de son œuvre. D’un tempérament passif, peu ambitieux et mélancolique, il traverse des périodes sombres qui ébranle ses élans créateurs.
Schubert meurt très jeune, à 31 ans, de la syphilis contractée vers 1823. Il savait que sa vie serait brève, mais son œuvre immense lui survit et passe à la postérité grâce à de nombreuses reprises de ses lieder à travers l’Europe au XIXème siècle.
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