Dubstep

Genre à part entière de la musique électronique, la dubstep a émergé dans les années 1990 au sud de Londres grâce à des artistes comme El-B, Kode9 et Steve Gurley. Avec son rythme syncopé, un tempo autour de 140 BPM (pour beat per minute) et un accent mis sur les basses, la dubstep est un style qui peut être tantôt violent, tantôt planant, et pas si rapide qu’il n’y parait. Ce genre appartenant à la catégorie de la bass music est aussi et surtout une musique qui se vit en live. Souvent présente aujourd’hui, la dubstep agite les foules. Ses adeptes sont d’ailleurs vite emportés dans les pogos, danse issue du mouvement punk qui consiste à sauter et se bousculer dans la foule, au rythme de la musique.

Les années 2010 marquent l’apogée de la dubstep. Des artistes mondialement connus comme Skrillex la diffuse largement en France avec des morceaux aux millions d’écoutes tel que « Bangarang » et son approche très « dancefloor - centrée ». En fait, si cet artiste a mis en lumière la dubstep, ce qu’il joue est plutôt considéré comme un sous-genre de la dubstep, nommé « bro-step », avec des sonorités moins graves et un univers plus brutal. C’est dire si la dubstep se caractérise ainsi par son éclectisme avec une multitude de sous-catégories ! Heavy-step (basses fortes et profondes), chillstep (sonorités planantes), deathstep (mélange de dubstep et de métal)… il y a en pour toutes les oreilles.

Ce qui est sûr, c’est que la dubstep est un genre aux influences multiples qui a beaucoup évolué. En tendant l’oreille, l’auditeur reconnaîtra plusieurs esthétiques musicales issues de la jungle, la drum’n’bass, la techno, ainsi que du hip hop et du reggae notamment dans les toutes premières productions de dubstep.