DJ Snake

William Grigahcine, futur DJ Snake, est le fruit d’un bouillon des cultures musicales où la musique orientale écoutée par sa mère d’origine algérienne et où le grand mix de la vie nocturne parisienne se mélangent. Parisien et fier de l’être, DJ Snake ! Il se passionne pour la musique dès le collège, où il écoute en boucle ses idoles DJ Mehdi ou Bob Sinclar. C’est en découvrant la scène mythique de Cut Killer dans « La Haine » de Mathieu Kassovitz en 1995, que le garçon prend sa plus grande claque. L’adolescent tague des serpents sur les murs de sa ville, ce qui lui vaudra plus tard son nom de DJ. Il se fait engager dans un magasin de disques à Châtelet où il fera des rencontres déterminantes, « digge », écoute tout, commence à mixer. Il débute comme DJ résident 100% hip hop au Gibus, à Paris, mais compose des mixtapes qui lui ressemblent, aux influences variées. Celles-ci tapent dans l’oreille de Clin Sparks, un DJ américain, et depuis, le petit Français enchaîne les collaborations à l’international de Lady Gaga aux idoles de la K-Pop. Snake prend tout et essaie de se placer par tous les moyens, mais accumule les frustrations et frôle la dépression. Il ne veut plus être un exécutant.
DJ Snake retourne en France au moment où la trap déferle. Il plonge dedans et remonte. Le tournant s’opère avec « Turn Down For What », morceau qu’il considère lui-même comme « débile » mais qui casse tout sur les réseaux sociaux. Ce hit sera utilisé par Michelle Obama dans sa campagne de lutte contre l’obésité. Ce coup incroyable remet DJ Snake en selle et il enchaîne les cartons et les featurings branchés avec Major Lazer ou Dillon Francis. Des festivals poids lourds comme Coachella se l’arrachent. Fort de ses millions d’écoutes, que nous réserve encore DJ Snake ?