Dohol

Dohol, dhôl, doli, dol, dehel, dahil, daval, davul… Tels sont les multiples noms de ce tambour si répandu que l’on peine à dater et situer précisément son origine.
Utilisé en Iran, en Turquie, en Arménie, en Géorgie, en Afghanistan, au Kurdistan, au Pakistan, au Bangladesh, ou encore en Inde, cette percussion très populaire en Asie centrale est constituée, le plus souvent, de bois et de peaux animales. Le dohol a la particularité de se jouer à l’horizontale. En effet, il possède deux points de frappe situés à ses extrémités. Assis ou debout, avec les mains, des baguettes, ou les deux, ses pratiques de jeu varient d’une région à l’autre.
Ses usages étaient et restent, eux aussi, très divers. Joué lors des parades des soldats janissaires sous l’Empire Ottoman (1299-1922), le dohol est encore souvent utilisé de nos jours pour célébrer les mariages dans certaines communautés iraniennes, ou pour accompagner la banghra, danse traditionnelle du Penjab en Inde qui s’est diffusée jusqu’au Royaume-Uni notamment grâce aux diasporas indiennes et pakistanaises.