Morceau
A l’inverse des chansons de Brassens, l’accompagnement musical est dense. La voix déchirée évolue sur une gamme arpentée au piano et richement orchestrée de cordes et de cuivres.
Cette chanson est terriblement sombre : au fil de ses six strophes, Léo Ferré qui a 55 ans, ressasse le passé et la jeunesse enfuie avec une pointe d’aigreur désespérante. Il passe en revue les sentiments érodés, les bonheurs fanés du quotidien, l’amour terni sans qu’il - sans qu’on - ne puisse rien y faire. Contrairement à George Brassens, dont l’amour est insensible au poids des années, Ferré semble résigné à laisser l’amour, l’envie même, petit à petit s’éloigner. Comme le dit le dernier vers : « Avec le temps on n’aime plus. »
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va On oublie le visage et l'on oublie la voix Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est…
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